Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Accords d'Elles
13 novembre 2016

Deux jours pour trouver la 3ème oreille, sauver un hérisson du trottoir et éviter l'indigestion !

Depuis plusieurs semaines, chez Accords d'Elles, ça bruissait pas mal dans la perspective de notre grand RV des 15 ans, et je pense que c'était plutôt réussi ! On a donc laissé nos Coui en boue lente mendelssohniens pour quelques jours et en ce vendredi 11 novembre, nous nous sommes retrouvées (du point de vue grammatical, on devrait dire "retrouvés "puisqu'un seul homme au milieu de 35 femmes suffit à dicter l'accord... mais bon, Loïc, ne m'en veux pas, je vais quand même accorder ces retrouvailles au féminin, nom d'une petite choriste !) boulevard d'Orléans pour 2 jours de travail et de fête...

J1 - Alors, après les embrassades, les fidèles, les plus ou moins anciennes et les nouvelles se sont mises en place...et on a démarré par une chauffe "à la Loïc", et ma foi, les années n'ont pas eu raison de sa manie de tester des trucs bizarres avec d'innocentes choristes !

Un grand classique : aller chercher les harmoniques pour les faire descendre jusqu'au hara... (je pense que depuis tout ce temps, je n'ai pas franchi la barrière symbolique de mon nombril, mais bon, je fais ce que je peux !!)

Et puis, il y a eu THE fil rouge of the week-end : la recherche de la 3ème oreille, une sorte de graal du chanteur, qui se trouverait quelque part derrière le 3ème oeil, ou pour les branchés biologie, pas loin de l'hypophyse (j'ai regardé : c'est une glande endocrine de petite taille, voui voui voui)... Chanter avec la 3ème oreille donc, portées par les autres qui écoutent par leur 3ème oreille... si si... et en fermant les yeux, c'est mieux... Il semble cependant que le fait qu'on soit le 11 novembre ait pu poser problème : ben, oui, tout est fermé, y compris la 3ème oreille.

Histoire de casser l'ambiance, on a attaqué le petit garçon malade (qui n'avait pas besoin de ça, le pôvre) et très vite, les mezzos ont dû répéter en boucle "sur le trottoir, sur le trottoir, sur le trottoir..." Bon. Ouais. Quand, même, si c'était quelqu'un d'autre que Loïc, est-ce que leur fibre féministe n'aurait pas un peu vibré ??? Pffff... les gourous, c'est quand même un peu dangereux... Il semblerait que ça aurait été pire si 10 ans de cathédrale n'étaient pas passés par là... OK, on le note...

Les sopranes quant à elles sautent Za cloche pied, voire clochent à saute pied... elles sont bizarres, mais on les aime bien.

Entre les mezzos et les altis, il y a une petite rivalité sur la longueur de drap, plus court du côté des mezzos... je suppose que ça a de l'importance dans l'histoire de la montée de l'intensité dramatique, le rideau, les sales gosses qui jouent et gna gna gna... il appelle sa mère... et paf, on chante pas bien, alors, elle repart.

"Molto, ça veut dire beaucoup en musicien". Ah ? "Les mauvaises notes, c'est mieux piano"... Ah ?

Petit signe des fossés générationnels : M. Poulenc ou Poupou ?

Leïla prend le relais, et hop, Haendel, puis du Tchèque : "drivé neige douces pattes" et "les étoiles du poney Bitchkou"... et du coup, on hérite d'une petite nouvelle, chez les alti, avec un peu de barbe, bon, mais qui chante bien, alors, on la garde.

Puis, le soir vient... Agapes... restons discrets sur ces excès... (même si l'absence de gâteau au chocolat a failli tourner à l'incident diplomatique !)

J 2 - on est samedi, mais c'est la Leïla du dimanche qui démarre la séance : rotations épaulesques moulin à poivre, et l'exercice de la tarte, qui rencontre beaucoup de succès... et le retour de Louis... ah, séquence émotion...

Le tchèque en blanc... Sur Haendel, "ne pas s'arrêter sur la tente"... Moins devant, le rat... et puis, bon, il faut qu'on fasse la différence entre les jolis frottements et les moches frottements... Bon.

Nonobstant, dit l'autre chef, it is not the same note dans le fond de l'assiette (l'assietteuh...) et le lé est court. Non mais.

Les deux chefs sont unanimes sur un principe : "ne pas se contenter de pas si mal".... Ah, oui, mais bon...

"Ma ligne, ma ligne"... il n'est pourtant pas gros, ce hérisson...et puis, on demande aux alti de faire du Walt Disney, aïe, risqué comme pari ! Les sopranes sont perturbées par un écart entre le la bémol et le fa dièse...

Puis, Britten... on fait semblant de se demander qui de Jésus ou de Satan va remporter la grande bataille ? En fait, on sait bien qu'à la fin, c'est le petit Jésus qui gagne... Aucun suspense... et ce n'est pas parce qu'on louche avec les oreilles que ça va changer les choses...

Et puis, on a terminé par un petit brouillon de concert sans prétention mais très chaleureux... Dadidamdidodidamdido... Il reste 2 ou 3 trucs à peaufiner pour le concert du 11 mars (trois fois rien !!)...

Bonne semaine les fleurs et les boutures et les jardiniers !

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Accords d'Elles
Publicité
Archives
Publicité